Le Karaté Club Charantonnay 38 a pour orientation le karaté style SHOTOKAN.

SHO = Arbre, pin du Japon, l’idée de force au sol, stabilité
TO = Océan, l’idée de mouvement rapide, ondulation, grande énergie
KAN = Maison, Dojo (lieu d’étude et d’échanges); RYU = Ecole

Néanmoins le professeur, de part son cursus élargit des arts martiaux, ouvre également diverses formes de travail comme le Karaté Jutsu, Karaté Défense, Karaté Contact et Body Karaté.

Vous retrouverez donc dans les cours du KCC38 une méthode basée sur la compréhension et non le mimétisme, visant au réalisme et efficacité.


Le salut : pourquoi et comment ?

Le salut est basé sur le respect des ancêtres, des divinités, mais aussi des personnes. On doit respecter les autres, mais aussi soi-même.
Le salut joue un rôle de garde-fou puisqu’il permet d’annihiler l’excès ou le non contrôle de l’agressivité lors de l’entraînement. Il nous rappelle sans cesse que nous travaillons avec un partenaire et non un adversaire, que nous devons respecter et même remercier d’accepter de nous aider à progresser.

La position « seiza » (à genoux, assis sur les talons) et le salut en se prosternant devant une photo, un idéogramme ou une personne, est une sorte de prise de conscience et une marque de respect de l’endroit et de la nature de l’activité.


Les différents types de salut :


Le salut debout (ritsu rei)

Le salut se fait en position debout (shizentai), le regard en direction de l’endroit ou la personne à saluer, en inclinant le buste vers l’avant (environ 30°), le dos droit. Puis retour à la position debout. La profondeur du salut dépend de l’occasion. Dans tous les cas, il convient de garder le dos droit, en particulier au niveau de la nuque. La direction du regard joue un grand rôle pour différencier le type de salut. Il convient en général de garder le regard à l’horizontale, vers le partenaire ou l’enseignant, sauf dans le cas d’un salut au kamiza où à une personne que l’on tient à honorer particulièrement. Traditionnellement, la position des mains diffère selon les sexes. Les femmes saluent en laissant les mains glisser vers leurs genoux, alors que les hommes saluent les mains le long du corps.


On retrouve deux saluts avant le début du cours :


Salut au dōjō:

il se fait en entrant dans la salle de pratique, en direction du kamiza. C’est un salut debout normal, le buste s’inclinant d’à peu près 30 degrés. On évite en général de beaucoup le marquer, afin de ne pas bloquer trop longtemps le passage. Par ce salut, le pratiquant marque l’idée qu’il entre dans un espace régi par des règles différentes de celle de l’extérieur (la hiérarchie dans le dōjō est différente de la hiérarchie sociale habituelle), et qu’il accepte de se conformer à ces règles.


Salut au tatami:

Il se réalise au moment de l’entrée sur le tatami. C’est habituellement un salut à genoux profond, le dos s’inclinant à l’horizontale. Il ne faut pas oublier ensuite de ranger convenablement ses zori (les nu-pieds). Ce salut souligne à nouveau l’entrée dans un espace aux règles particulières. Sur le tatami, le pratiquant va en effet autoriser des choses (attaques, contact physique, projection) qu’il ne permettrait pas à autrui hors du cadre de tatami. Néanmoins, ce salut est souvent effectué en position heisoku dashi (position debout pieds joints et pointes sérrées.


Le rituel du salut :

Les élèves se mettent en place selon la disposition traditionnelle (voir précisions dans la rubrique Dojo), et le plus gradé donne le premier commandement :

« seiza », tous les pratiquants se positionnent à genoux.

Ensuite, on commence par le Mokuso. C’est une méditation, qui s’effectue en seiza, les mains jointes (les doigts de la mains gauche sur les doigts de la main droite et les bouts des pouces se touche à peine), la tête droite, les épaules relâchées, le dos droit. Les yeux sont mi-clos pour s’isoler des autres tout en gardant une certaine vigilance. Ce Mokuso sert à se conditionner psychologiquement à l’entrainement qui va suivre en se concentrant sur sa pratique et en laissant partir toute autre pensées.
Lors du Mokuso, on pratique également une respiration ventrale par le « hara », lente et profonde afin de faire circuler l’énergie, le QI. Cette phase dure de quelques secondes à quelques minutes selon les cours.
Le signal « Mokuso Yame » marque la fin de cette méditation.

Le professeur se tourne vers le Kamiza, vers le portrait du maître et au commandement « shomen ni rei » et tous s’inclinent pour saluer le maître, en signe de respect honorifique.

Le professeur fait ensuite face aux élèves. Parmi eux, le plus ancien lance dans un premier temps l’ordre « sensei ni rei » pour s’incliner et saluer le professeur (sensei), par marque de respect de gratitude pour les enseignements dispensés.

Puis le même élève crie « otaga ni rei » qui signifie « saluons nous entre nous » et l’ensemble des élèves s’inclinent à nouveau. Salut mutuelle de respect et de gratitude de l’aide apporté par autrui dans la progression personnelle du karaté do.

Tout le monde se relève ne même temps à l’ordre « kiritsu » (debout !) et on effectue un autre ritsu rei ( salut debout en Mosubi dashi) pour marquer la fin du rituel des saluts.

En fin de cours, le même rituel est appliqué, y compris pour sortir du tatami et du dojo.

Le salut à genoux :

Une hiérarchie de mouvements ritualise le seiza , c’est un héritage des pratiques guerrières à l’époque des samouraï.
Les samouraï portaient leurs sabres à la ceinture coté gauche. Tout le rituel est effectué pour ne pas être gêné si besoin était de dégainer son sabre en cas d’attaque. Le but est d’être le moins longtemps possible vulnérable.
Pour cela on commence poser d’abord le genou gauche au sol, puis le genou droit, pointes des pieds croisées, on s’assoit sur ses talons, mains sur les cuisses (seiza). Les genoux doivent être ouvert de la largeur deux poings pour les hommes et d’un point pour les femmes.
On prend une inspiration, puis en expirant on pose la main gauche puis la droite. Les mains viennent former un triangle au sol. On s’incline ensuite en expirant totalement. Le regard reste toujours horizontal sauf pour les salut marquant un profond respect d’une personne que l’on veut honorer comme le Kamiza ou un grand maître invité.
On remonte ensuite le buste, puis retour de la main droite, puis la gauche.
Il en est de même pour de relever, on remonte le genou droit en premier lieu, puis le gauche pour se retrouver en position initial, Mosubi dashi.

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